Chapitre 20 : Le duel. (Partie 2)


                                        

J'imaginai alors un feu de camp derrière le public. J'imaginai ensuite un balai volant afin d'y parvenir plus facilement. Puis le bouclier pour réaliser mon tour de magie noire et le passa au dessus des flammes. Aïe, j'ai mal pour Newt quand il aura ça. Mais il le mérite.

Je partis de suite dans l'arène, en utilisant un sort de magie blanche secret. En fait, c'était l'invisibilité, un sort de magie noire, mais là, je le considérai comme magie blanche car c'était positif pour moi si ça cachait mon bouclier autour de moi. Bien évidemment, je fis attention à ne pas me frotter au public en revenant dans l'arène.
Newt fut étonné de me voir arriver sans rien. Il s'attendait à quelque chose mais pour une fois, ne savait pas quoi.
Il était très prudent et tourna autour de moi. Je restai neutre, je montrai aucune expression. 
Puis, lâcha un soupire. Et lança son sort de la foudre : Un sort faisant apparaître un nuage de foudre au dessus de la tête de la personne. Et direct le bouclier s'enclencha. Mais Newt le contrôlait. Finalement, il avait comprit que je trichais avec de la magie blanche. Mais ne disait rien. Les foudres tombaient à côté, il faisait comme si il avait raté son sort pour me couvrir de la magie blanche. Sympa...
Puis me fit voler tout en haut, dans le ciel du pays imaginaire et me parla sans que personne n'entende. 

<< Bien tenté la magie blanche, fit-il, je ne dirai rien si tu me laisses gagner. >>

Je ne répondis pas. De toute façon, si je le laisse me battre, il gagnera, et si il me balance, il gagnera. J'étais dans une impasse, sans puissance pour le battre. Alors je le laissai gagner. 
Il m’éjecta entre deux roches, derrière le public. Je restai coincée pendant de bonnes secondes. Puis il me fit sortir de là.  J'avais très mal. Je saignai de partout. Je devais malheureusement lui donner la bague... 

<< Newt... fis-je, essouflée, abbatue, 
- Ne rajoute pas un mot de plus. Tu as perdu, j'ai gagné. Donne moi la bague, ordonne-t-il 
- Mais... 
- Il n'y a pas de "Mais, donne la moi ! dit-il en montant le ton, 
- Tu comprends pas, intervint Louis, ce n'est pas une pleine lune dont tu as besoin mais une demi-lune !
- Quel mouche vous a piqué ! Pourquoi dites vous tous les deux cela ? Demanda Newt intrigué, et pourquoi voudriez-vous m'aider ? 
- Ce n'est pas une question d'aide qu'on parle, répond Louis, mais du danger qu'il y aurait pour le royaume. 
- Ohoh, mais dans tous les cas les royaumes sont maudits voyons, admet Newt en rigolant. >>

Il n'avait pas tort. Mais on préférait rester en vie et avoir nos propres ressources qu'un monde détruit, nul part où aller.