Chapitre 2 : Soignée par la magie.



                                

<< Aïe >>, je tribuchai sur un bâton par terre. Je tombai brusquement, et mon genou droit se mit à saigner avec le collant déchiré. De plus, j'étais complètement allongée par terre. Même mon nez et mes doigts saignaient.
Je n'arrivai plus à me lever. Certes ce n'était qu'un bâton, mais il n'avait pas l'air aussi simple que ça. Puis j'entendis une petite voix prononcée avec une douceur ... :

<< Qui es-tu ?, demanda cette voix
- Je ... Je ne sais pas ..., répondis-je
-  Attends, accroche toi à mon bras, prends y appuie, je vais t'aider ! >>

Et j'aperçus que c'était un petit garçon blond, vêtu comme un pirate.
Je l'écoutai et il m'aida. Mais cela me faisait tellement mal, avec toutes les fois où je suis tombée dans mon enfance, que ce soit à l'école, en jouant avec mes amis ... Cela ne m'avait jamais fait autant mal.

<< Je vois que tu as du mal à marcher, attends reste allonger, mais sur le dos. Ou assise, comme tu veux en t'appuyant sur l'un des buissons à fleurs violettes, me conseillais-t-il
- Mais ... Oh c'est bizarre, je viens d'arriver, je tournai en rond et je..
- Oui, je sais, répond-t-il en me coupant la parole. Tu n'avais jamais remarqué des fleurs de couleurs sur les buissons ou arbres également à ta venue.
- Non c'est exact ... Mais où sommes-nous  ? Et qui es-tu au juste ?
- On discutera après avoir soigner ta blessure.
- Je tombai souvent étant petite, je peux y survivre tu sais.
- Non, il faut un remède spécial pour guérir de cette terre... Disons que c'est compliqué et que je t'expliquerai tout quand tu iras mieux, assez bavarder. >>

Je me posai sur un des buissons à fleurs violettes comme demandé.
Il me dit de rester là, de ne pas bouger, qu'il allait revenir. Comme si je pouvais m'en aller ...
Cependant, le ciel était sombre. Certes à ma venue cet endroit paraissait sombre et terrifiant, mais j'avais l'impression que le ciel avait noircit encore plus. Bizarre.
J'attendis quelques instants. Ce ne fut pas long, le petit garçon arriva, avec un seau dans lequel j'ignorais ce qu'il y avait, et des mouchoirs.

<< Voici ce qui te soignera, remarque-t-il
- Qu'y a-t-il dedans ?
- De l'eau.
- Pardon ?!
- Pas n'importe quelle eau ! Celle de ce pays.
- Mais quel est ce pays ?
- N'as-tu jamais vu un endroit aussi froid et horrible ? Avec aucune porte indiquant l'entrée ou la sortie ? Seuls les êtres puissants peuvent venir ici, seuls ceux qui croient à la magie, et là où les rêves deviennent réalité rien qu'en les imaginant ...
- Et tu as lu tout ça dans un de tes livres de primaire ? Répondais-je en rigolant
- C'est la vérité.
- Et quel est son nom ?
- Le pays imaginaire.
- Sérieusement ? Répondant toujours en rigolant
- Oui.
- Bon, admettons que je te crois, que tu as raison. Qu'Est-ce que tu comptes faire avec cette eau ?
- Regarde. >>

Il trompa un de ces mouchoirs apportés dans l'eau, et mit sur mon genou droit. Et par miracle, le sang, la blessure, la douleur, tout s'envolait. Il n'y avait plus rien. J'en étais impressionnée et n'en croyait pas mes yeux.

<< Oh mon dieu, comment as-tu fait ? Demandais-je
- Moi ? Rien. C'est cette eau qui t'a sauvé, et qui va aussi sauver ton nez et tes doigts. Tiens, mets ce bout de mouchoir dans tes narines, et donne moi tes mains. >>

Puis j'étais complètement guéri, et son histoire de pays imaginaire commençait à rentrer dans ma tête, et je commençai à y croire petit à petit.
Je me levai petit à petit, et je me sentis beaucoup mieux. Je lui demandai son prénom, il me répondit qu'il s'appelait Hector.

<< Et toi, comment t'appelles-tu ? Me demanda-t-il
- Je ne sais pas justement ...
- Hm, quand tu es arrivée ici, tu ne savais pas par où, ni comment, ni pourquoi et tu ne savais plus rien de toi, pas vrai ?
- Il t'est arrivé la même chose, Hector ?
- Non, mais la plupart si.
- Nous ne sommes pas seuls ?
- Non.
- Mais l'endroit a l'air si désert ...
- Hm, si je peux te donner un conseil à suivre tout le long de ta visite, c'est de te méfier des apparences, et je sais de quoi je parle.
- Et bien vu cette magie de l'eau, je te crois et je suivrai ton conseil.
- Merci ! Allez, suis-moi maintenant.
- Où m'emmènes-tu ?
- Là où sont les habitants de ce pays. >>

Il me prit par la main gauche, et je partis de nouveau dans ce labyrinthe. Puis, quelques minutes après, nous arrivions à un feu de camp.