Prologue

<< Ton heure a sonné Chiarra. Tu ne pourras m'échapper désormais, s'exclama Newt
- Non c'est faux ! Et je vais vous le prouver ! >>

Je partis ouvrir une porte grâce au chapeau magique de Camille, la gentille sorcière toujours à mes côtés. Mais sans défense pour me sauver.
Je fis tourner le chapeau, il roula comme une toupie, une fumée bleu turquoise en sortait et une porte s'ouvrit.

<< Chiarra ! Si tu franchis cette porte, tu ne te souviendras de rien, cria Camille.
- Mais je n'ai pas le choix ! Aie pitié de moi !
- Je t'en supplie ... CHIARRA !
- Non ! Je te retrouverai Camille, je te retrouverai ! Je te le promets ! >>

Et je franchis cette porte. Tout ce qu'il fallait faire était en fait de sauter dans la fumée. Je sautai.
Je perdis peu à peu connaissance, je voyais tout blanc, je n'arrivai plus à me contrôle, à réagir. Je voyais juste un fond blanc, comme si je tombais dans les pommes ...  

Chapitre 1 : Le réveil.


                         

<< Mais où suis-je ... ? >> Murmurais-je en me réveillant dans cet endroit sombre et terrifiant.
Je ne savais plus qui j'étais, ni où j'étais, comment j'ai pu atterrir ici ni pourquoi. Tout ce que je savais, c'était ce que je voyais ; Des murs, ou plutôt de grands buissons attachés les uns aux autres par des branches recouvertes d'épines pointues sanglantes. Hm, je me trouvais dans un labyrinthe, allongée par terre sur le dos, ou plutôt sur les coudes désormais. Mais je me levai.

Je n'entendis aucun bruit, à part des chants d'oiseaux peu connaissables et confortables à l'écoute.
Il faisait une de ces chaleurs d'un côté, et tout froid de l'autre. Soit je transpirai, soit je faisais sortir de la buée.

Apparemment avant d'arriver ici, dans ce labyrinthe, j'avais une robe à volants noire au bustier, à petit pois rouge sur la partie blanche, celle du bas. Je portais également des collants à petit pois noir. Décidemment, ce motif me plaisait bien à ce que je vois. Cet assemblement accompagnait un assortiment d'un sac et des talons compensées brunes, à motif à fleurs de roses rouges.

En marchant quelques secondes à peine, je vis un chapeau noir qui ne m'était pas inconnu. C'était le mien. Je le sentis fortement que cela m'appartenait car il y avait le prénom << Chiarra >> inscrit dessus, même si ça pouvait être à une passante d'ici, je ne savais pas. Puis de toute manière, je ne voyais personne, je n'entendais rien à part ces oiseaux me cassant les oreilles, je sentais aucune respiration à part la mienne. Puis un aussi beau chapeau noir pouvait s'assortir à mon manteau à fourrure bordeaux ? Qui sait.

Je le mis sur la tête, et je continuai mon chemin. Mais aucune sortie en vue.
Limite je tournai en rond, les buissons se ressemblaient de plus en plus, j'avais cet impression que plus je marchais ou courrais, plus le chemin s'allongeait encore et encore. Mais bon sang, où ai-je atterri ? Et qui suis-je réellement ? Tout ce que je savais était la vue de l'endroit où je me trouvais, comment j'étais vêtue, que j'étais une fille avec le prénom << Chiarra >> sur la tête.

Les personnages arrivent au fur et à mesure de l'avancement de l'histoire :)

Chiarra :

Camille :

Newt : 

Horius :

Diana :

Hector (arrive à partir du chapitre 2) : 
Louis (à partir du chapitre 9) : 

Chapitre 2 : Soignée par la magie.



                                

<< Aïe >>, je tribuchai sur un bâton par terre. Je tombai brusquement, et mon genou droit se mit à saigner avec le collant déchiré. De plus, j'étais complètement allongée par terre. Même mon nez et mes doigts saignaient.
Je n'arrivai plus à me lever. Certes ce n'était qu'un bâton, mais il n'avait pas l'air aussi simple que ça. Puis j'entendis une petite voix prononcée avec une douceur ... :

<< Qui es-tu ?, demanda cette voix
- Je ... Je ne sais pas ..., répondis-je
-  Attends, accroche toi à mon bras, prends y appuie, je vais t'aider ! >>

Et j'aperçus que c'était un petit garçon blond, vêtu comme un pirate.
Je l'écoutai et il m'aida. Mais cela me faisait tellement mal, avec toutes les fois où je suis tombée dans mon enfance, que ce soit à l'école, en jouant avec mes amis ... Cela ne m'avait jamais fait autant mal.

<< Je vois que tu as du mal à marcher, attends reste allonger, mais sur le dos. Ou assise, comme tu veux en t'appuyant sur l'un des buissons à fleurs violettes, me conseillais-t-il
- Mais ... Oh c'est bizarre, je viens d'arriver, je tournai en rond et je..
- Oui, je sais, répond-t-il en me coupant la parole. Tu n'avais jamais remarqué des fleurs de couleurs sur les buissons ou arbres également à ta venue.
- Non c'est exact ... Mais où sommes-nous  ? Et qui es-tu au juste ?
- On discutera après avoir soigner ta blessure.
- Je tombai souvent étant petite, je peux y survivre tu sais.
- Non, il faut un remède spécial pour guérir de cette terre... Disons que c'est compliqué et que je t'expliquerai tout quand tu iras mieux, assez bavarder. >>

Je me posai sur un des buissons à fleurs violettes comme demandé.
Il me dit de rester là, de ne pas bouger, qu'il allait revenir. Comme si je pouvais m'en aller ...
Cependant, le ciel était sombre. Certes à ma venue cet endroit paraissait sombre et terrifiant, mais j'avais l'impression que le ciel avait noircit encore plus. Bizarre.
J'attendis quelques instants. Ce ne fut pas long, le petit garçon arriva, avec un seau dans lequel j'ignorais ce qu'il y avait, et des mouchoirs.

<< Voici ce qui te soignera, remarque-t-il
- Qu'y a-t-il dedans ?
- De l'eau.
- Pardon ?!
- Pas n'importe quelle eau ! Celle de ce pays.
- Mais quel est ce pays ?
- N'as-tu jamais vu un endroit aussi froid et horrible ? Avec aucune porte indiquant l'entrée ou la sortie ? Seuls les êtres puissants peuvent venir ici, seuls ceux qui croient à la magie, et là où les rêves deviennent réalité rien qu'en les imaginant ...
- Et tu as lu tout ça dans un de tes livres de primaire ? Répondais-je en rigolant
- C'est la vérité.
- Et quel est son nom ?
- Le pays imaginaire.
- Sérieusement ? Répondant toujours en rigolant
- Oui.
- Bon, admettons que je te crois, que tu as raison. Qu'Est-ce que tu comptes faire avec cette eau ?
- Regarde. >>

Il trompa un de ces mouchoirs apportés dans l'eau, et mit sur mon genou droit. Et par miracle, le sang, la blessure, la douleur, tout s'envolait. Il n'y avait plus rien. J'en étais impressionnée et n'en croyait pas mes yeux.

<< Oh mon dieu, comment as-tu fait ? Demandais-je
- Moi ? Rien. C'est cette eau qui t'a sauvé, et qui va aussi sauver ton nez et tes doigts. Tiens, mets ce bout de mouchoir dans tes narines, et donne moi tes mains. >>

Puis j'étais complètement guéri, et son histoire de pays imaginaire commençait à rentrer dans ma tête, et je commençai à y croire petit à petit.
Je me levai petit à petit, et je me sentis beaucoup mieux. Je lui demandai son prénom, il me répondit qu'il s'appelait Hector.

<< Et toi, comment t'appelles-tu ? Me demanda-t-il
- Je ne sais pas justement ...
- Hm, quand tu es arrivée ici, tu ne savais pas par où, ni comment, ni pourquoi et tu ne savais plus rien de toi, pas vrai ?
- Il t'est arrivé la même chose, Hector ?
- Non, mais la plupart si.
- Nous ne sommes pas seuls ?
- Non.
- Mais l'endroit a l'air si désert ...
- Hm, si je peux te donner un conseil à suivre tout le long de ta visite, c'est de te méfier des apparences, et je sais de quoi je parle.
- Et bien vu cette magie de l'eau, je te crois et je suivrai ton conseil.
- Merci ! Allez, suis-moi maintenant.
- Où m'emmènes-tu ?
- Là où sont les habitants de ce pays. >>

Il me prit par la main gauche, et je partis de nouveau dans ce labyrinthe. Puis, quelques minutes après, nous arrivions à un feu de camp.

Chapitre 3 : Drôles de bijoux.


                     


J'arrivai sur les lieux. Je vis du monde, remplis de petits enfants ayant le même âge qu'Hector à vue d'œil, puis des hommes tournant tout autour de leur feu de camp, en dansant et criant comme si ils étaient heureux.
Etait-ce une fête ?

<< Hector, que se passe-t-il ici ? Demandais-je, intriguée
- Je ne sais pas, ils aiment chanter et danser comme ça.
- C'est censé être du chant ça ?
- Disons qu'ils l'ont toujours appelé comme ça. Ce n'est pas la première fois qu'ils font ça.
- Ah d'accord, et ... >>

Tout d'un coup, un lapin à fourrure grise sorti de nul part sauta dans les bras d'Hector. Il faisait la taille de son avant-bras à peu près.

<< Oh, qu'est-ce qu'il est mignon, comment s'appelle-t-il ? Demandais-je d'une douce voix,
- Polin, c'est mon animal de compagnie.
- Tu as de la chance car il est très mignon !
- Merci, on me le dit souvent ! >>

Je lui demandai comment son lapin fut ici avec lui, et il répondit qu'il l'avait emmené avec lui, que c'était le dernier cadeau de sa mère et de son père l'année passée avant sa disparition. Il savait qui il était, et sa vie, mais il ignorait seulement comment s'était déroulé la disparition de ses parents. Ce qui fait que son lapin était ce qu'il y avait de plus chère à ses yeux.

<< Changeons de sujet, je ne veux pas te rendre triste Hector, exprimais-je
- Ne t'inquiète pas pour moi, j'ai l'habitude de raconter ça quand un nouveau enfant arrive ici.
- Nouveau ? Enfant ?! Insinues-tu que j'en suis un, ou plutôt une ?
- Je n'en ai aucune idée, tu n'as pas l'air si vieille ou si jeune que ça !
- A vrai dire, je ne me suis pas regarder depuis mon arrivée ... Je ne sais pas à quoi je ressemble, mais ce n'est pas étonnant en ne se souvenant de rien ...
- Alors tu as juste une chose à faire !
- Laquelle ?
- Demande un miroir !
- Que je demande un miroir ? C'est-à-dire ?
- Tu te trouves dans le pays imaginaire ! Imagine ce que tu veux devant toi, et il apparaîtra.
- Mais comment peux-tu en être si sur ?
- C'est simple, crois-tu à la magie ?
- Quelle question, comment m'aurais-tu soignée ?
- Ecoute, seuls les personnes ne croyant pas à la magie ne peuvent pas imaginer ce qu'ils veulent.
- Bon très bien. >>

Je l'écoutai, et j'imaginais très fort un miroir en face de moi, tout en fermant les yeux.
Et par magie, dès que j'ouvris les yeux je vis un miroir. Je me vis dedans.
Je faisais une tête de plus qu'Hector, qui lui était très petit, donc je ne devais pas être si vieille que ça en âge. De plus, brune avec des cheveux naturellement bouclés, j'avais un visage plutôt rond aux yeux verts sans aucune imperfection, avec juste un trait d'eye-liner en guise de maquillage, et une grosse bouche avec un nez plutôt fin.

Je me voyais enfin. Et sur moi, quand j'y pensais, j'avais un sac... Pourquoi n'avais-je jamais regarder dedans, alors que je l'avais remarqué à ma venue ? Donc je jeta un coup d'œil.
Je trouvai dedans une brosse à cheveux, l'eye-liner en question, des bijoux ... Hm, rien de plus normal pour une fille ? Des petites affaires à elle ? D'accord, presque rien, mais juste de quoi se refaire une beauté ?

En tout cas, Hector se trouvait toujours à côté de moi. Et mes bijoux l'intriguait fortement.
J'avais un assortiment de bijoux : La bague, le collier, le bracelet et les boucles d'oreilles avec une lune et son étoile.

Hector n'en vit pas ses yeux, il poussa un cri terrifiant, et couru vite vers une jeune fille de son âge à peu près.
Il y emporta seulement la bague. Qu'est-ce qu'elle pouvait bien signifier ? Et qui était-ce cette jeune fille ?